Duo de cabaret fantaisiste
1989 à 1992

Le Parisien 6 janvier 1989 de Maïten d'Olce : Cave du Cloître

La « dame en noir » qu'hantait les caves de Saint-Germain, « la môme en noir » qui chantait la vie en rose, la « comédienne en noir » qui rend hommage à un célèbre répertoire : les femme, les stars savent perpétuer des images, produire des mythes.

Dos dénudé, échine musclée, robe moulante et bas résille couleur ébène, Françoise Verilhac se meut comme une étoile. cultivant le look des stars. Cernée de reflets jaunes et bleutés, pendue comme entre ciel et. soleil, elle fait vibrer sa voix, frissonner d'émoi, enjambe le public, l'interpelle. « La vie c'est le cabaret, déshabillez-mol, mon Dieu ».

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De Greco à Piaf dont elle a revêtu les parures, en passant par Montand et Fabienne Thibeault, Françoise Verilhac se vide. dévide sa propre sensibilité, l'associant à l'image des figures qu'elle interprète. Triste. heureuse, émue, comique, tragique, elle prête son corps à sa voix, fait entrer le public sous son toit, mêle ses compagnons de route (M. Paul et son piano) à son show. Nos oreilles sont aux aguets, le répertoire aussi plaisant que diversifié, certaines versions pigmentées d'originalité et de personnalité.

Dans la cave voûtée, la voix éprouve quelque mal à s'échauffer, mais on tire notre chapeau à cette Initiative audacieuse et osée, qui consiste à faire revivre, interpréter les plus grands. Difficile entreprise.

Vevey Riviera (Suisse) 24 février 1990 : Théâtre de poche de la Grenette

[...] Mais le clou de la soirée, à nos yeux, reste la prestation de Françoise Verilhac, qui a fait la part belle au spectacle de cabaret et à la chanson française. Françoise Verilhac, accompagnée au piano par Paul Milan, chante Greco, Piaf, Vian. La ravissante Française se métamorphose à l'image des figures qu'elle Evoque. Elle mêle avec une sensibilité extrême ses talents de a chanteuse et de comédienne dans des interprétations qui empruntent parfois un ton agréablement humoristique. Des yeux pétillants, de la personnalité... Bref, nous sommes tombés sous le charme !

Le dauphiné libéré Ardèche 11 décembre 1990 : Saint-Peray

[...] L'atmosphère café-concert frappe par son intimité et sa chaleur. L'orgue de barbarie déroulant ses cartes perforées d'où émane la nostalgie du début du siècle, nous met en condition. Pour ouvrir la saison " L'enfant du pays, Françoise Vérilhac, fait alors une entrée spectaculaire sur la scène, par la justesse et la puissance d'une voix très sûre la grâce et le charme d'une tenue étincelante. Bien secondé par son compère, le pianiste Paul Milan et par la formidable vivacité de son jeu de scène Françoise Vérilhac conquiert immédiatenent le public.

Impartial 15 décembre 1990 de Michel Lamarque : Saint-Peray

[...] Françoise Verilhac (enfant de St-Peray) nous a envoutés (le mot n'est pas trop fort), éblouis, abasourdis, charmés ! Françoise Verilhac, dans son registre, est une grande, une très grande. Avec son pianiste et complice Paul Milan (chapeau !) elle nous a offert en sourire et sacré talent ses interprétations très personnelles de "Déshabillez-moi", 'Lola", "La cabiche", "La vente aux enchères", "Le blues du dentiste" etc...

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Un spectacle complet, allant au devant d'un public ravi, n'hésitant pas à chanter sans micro (quelque peu inutile d'ailleurs pour elle, tant sa voix passe bien). Un triomphe ! et pour clôturait le spectacle après de très nombreux rappels, elle nous chantait . « y'a d'ta joie" accompagné de Christian Stalla. « Y'a d'la joie ». il y en a eu ce soir-là !

L'Est Vaudois (Suisse) 19 janvier 1991 : Théâtre de poche de la Grenette

[...] Moulée dans sa petite robe noire". crinière flamboyante oillades complices au public qu'elle tentera- en vain- de faire s'approcher de la scène, Françoise Verilhac incarne la grande tradition du cabaret parisien. Avec sa voix de rossignol des faubourgs. elle revisite en compagnie du pianiste Paul Milan une partie du répertoire de Vian (dont certaines paroles ont été mises au goût du jour), de Piaf, de Gréco et même de Salvador. Le duo interprète également quelques compositions maison, dans la veine de ses illustres modèles.

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Très complices, la chanteuse et son maestro en bras de chemise et bretelles d'époque font montre d'un plaisir de jouer et enthousiasme communicatif. A l'applaudimètre, on avait peine à croire que les rangs du public fussent à ce point dégarnis.

Bergische Landerzeitung 10 novembre 1991 (Allemagne) : "Cantacteurs" une touche française

« Il n'est vraiment pas nécessaire de parler français pour succomber à ces feux d'artifice musicaux » [...] « Les Cantacteurs », un groupe de trois personnes de Paris, ont présenté à un public enthousiaste un "spectacle" à son meilleur.

Si le programme se concentre sur des titres élégamment sélectionnés de grands chansonniers français tels que Gilbert Bécaud, Edith Piaf ou Yves Montand, les musiciens apportent plus que de pures interprétations sur scène. En raison de la présentation scénique habile du texte, la performance s'est transformée en théâtre et en cabaret classique plutôt qu'en concert conventionnel.

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Le « quelque chose de certain » de la performance provient avant tout de l'interaction efficace entre le pianiste Paul Milan et la chanteuse Françoise Verilhac, qui ont su mettre en ouvre avec charme les relations homme-femme décrites dans les paroles. Françoise Verilhac en particulier a su impressionner par une étonnante capacité de changement, que ce soit comme "La fringante Lola" en costume de cow-boy ou comme la beauté sophistiquée du demi-monde parisien. « Une femme comme un volcan », a ensuite déclaré Jochen Kirsch avec enthousiasme.

Musicalement, les « Cantacteurs » couvraient un large éventail allant de la chanson rapide et plaisante à la ballade jazz mélancolique et arrangée dynamiquement en passant par des pièces inédites de la chanteuse elle-même. Ce n'est qu'après presque une heure et demie et plusieurs rappels que le public a finalement relâché les artistes.<:br> "Les Cantacteurs ont conquis nos cours", était un commentaire très entendu après ce concert.

Cabaret révolutionnaire 1989

Le Parisien 05 avril 1989 de Maïten d'Olce : Le Limonaire

[...]A l'heure du Bicentenaire, ils ont choisi de nous parler des femmes, celles du peuple, qui ont fait la révolution en chantant. « Nous avons passé plus de quatre mois enfermés à la bibliothèque nationale pour tenter de retrouver tout ce répertoire qu'il a fallu ensuite réécrire, De 1789 à 1796, plus de cinq mille chansons populaires ont vu le jour ; la sélection a été difficile et peu d'éditions circulent encore aujourd'hui... »

Femmes de tête, femmes fortes et énergiques, les amazones partent à la guerre, les vivandières vont vendre des vivres aux soldats, les harengères les poissardes de Paris partent crier famine devant. Versailles, s'élèvent contre la fol catholique, militent pour l'heureux décret (le divorce). «Je me suis rendu compte à tel point les femmes avaient joué un rôle important durant la Révolution, peut-être même plus que les hommes.»

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En robe de paysanne, Françoise Verilhac mêle le chant au théâtre, donne à ses interprétations un ton guilleret et humoristique tout en mixant le lyrique et le populaire. Quant à Paul Milan, le pianiste, il se fait encore plus complice des mots en devenant tour a. tour paysan, curé ou aristocrate affublé d'une perruque. En voilà deux qui, sans échapper à la règle du Bicentenaire, plongent intelligemment dans le bain de la commémoration.